«Je pense même que la meilleure définition de l'homme est la suivante : créature bipède et ingrate». In. Les Carnets du sous-sol de Dostoïevski
Dans un dispositif scénographique rectangulaire relativement indéfini (qui représente tout à la fois l’espace mental du héros, un sous-sol, une chambre...), le spectacle donne à entendre la voix du héros des Carnets du sous-sol qui a choisi de se prendre comme matière d’observation, de questionner sa pensée en établissant un dialogue avec des messieurs imaginaires. Face aux certitudes de son époque, le héros oppose son désir qu'il nomme son « caprice » et qui est, selon lui, constitutif de l'homme au point que ce dernier préférera devenir fou plutôt que renoncer à sa liberté fondamentale.