
Parfum d'écume - Tango
Tango soyeux, malicieux, intense : Jacques Trupin étire son bandonéon en vagues harmonieuses et rythmes implacables.
Jacques Trupin, bandonéoniste du groupe Artango propose avec « Parfum d’écume » un concert aux frontières du tango contemporain et du jazz. Accompagné du pianiste, Vincent Viala, il livre quelques morceaux choisis de sa composition. Musique puissante, sensuelle et enivrante.
Jacques Trupin et Vincent Viala seront les invités de La Matinale culturelle animée par Vincent Josse sur France Musique Le 12 février 2015, en direct à 9h!!!
lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=batDGmmqTVk
LA PRESSE EN PARLE :
« Des variations contemporaines sur le tango sublimes et inédites. Une musique délicate, sensuelle et des mélodies qui vont droit au cœur ».
Le Figaro Magazine
Laurent Coudol www.froggydelight.com
Concert de tango contemporain interprété par Jacques Trupin et Vincent Viala. Jacques Trupin, bandonéoniste, a longtemps œuvré au sein d'Artango, duo français qu'il composait avec le pianiste Francis Ravel Chapuis. Actif jusque dans les années 2000, le duo a enregistré cinq albums, dont "Un soir", sorti chez Virgin Classics, avec l'Orchestre National de Lille dirigé par Jean- Claude Casadesus. Aujourd'hui, c'est accompagné de Vincent Viala au piano, | |
qu'il vient interpréter la quinzaine de titres de son album, "Parfum d'écume", à l'Essaïon. L'atmosphère intime du lieu, cave à musique aux pierres apparentes, entoure ce concert d'une aura de mystère. Dans une lumière douce et entièrement vêtu de noir, Jacques Trupin distille sa musique savante avec la dextérité d'un sorcier. Les morceaux sont rapides, loin des clichés du tango, mais sans en ôter la charge dramatique, ni la sophistication qui en sont des éléments indispensables. La proximité avec les artistes permet d'entendre le claquement des touches ou les lames du soufflet qui s'entrechoquent lorsque Jacques Trupin éjecte violemment l'air de son instrument. Parfois même, il utilise du corps du bandonéon ou les touches comme un instrument de percussion, très doux, en accompagnement de la mélodie au piano. Vincent Viala tend la tête en observation, attentif aux mouvements de son partenaire. Ses doigts filent sur le clavier, tandis que Jacques Trupin vit sa musique comme si l'instrument était une extension de son corps qui en modifierait le point d'équilibre. Lorsque, les bras de Jacques Trupin ouverts comme des ailes, le soufflet du bandonéon s'écarte entièrement, il dessine un sourire semblable à celui qui barre le visage des deux musiciens, visiblement heureux de jouer ensemble ces titres. |
LA TERRASSE
Jacques Trupin, le parfum troublant du Tango Du ressac bouillonnant du tango, Trupin retient l’écume, une musique éminemment poétique née d’un bouillonnement de liberté, de courants, adoucie après le déchaînement. Un nouvel album magnifique, « Parfum d’écume », vient de sortir, avant la scène de l’Essaion à partir du 22 janvier. Bandéoniste, co-compositeur et fondateur du Duo Artango, Jacques Trupin a joué avec le pianiste Fabrice Ravel Chapuis durant une quinzaine d’années, affirmant le tango comme une musique en mouvement, un genre non figé, pétri de subtilités. Trupin a ensuite concentré ses compositions pour la scène théâtrale, travaillant durant des années avec le théâtre d’objets de la Balle Rouge ou récemment produit par l’excellente Compagnie du Tire-Laine. Ces collaborations théâtrales donnent un sens artistique d’autant plus puissant à ses compositions qu’elles servent un art global, où les arts visuels, le jeu, les arts de la rue et la musique sont en symbiose vivante, avec en filigrane un message sociétal qui dénonce la tyrannie consumériste. Retour à l’essence du tango contemporain Entouré d’un quintette à cordes et du pianiste Vincent Viala, Trupin joue depuis fin 2011 ce spectacle aux harmonies parfaites et pourtant surprenantes, enivrantes de voix sans paroles. On y entend des contrepoints et des polymélodies fleurant le baroque, des architectures tout à la fois classicisantes et modernes, des inspirations cinématographiques ou chorégraphiques, des pulsations haletantes et des rythmes valsant, avec en fil conducteur l’inébranlable structure du tango. On se laisse happer par des figures, un style immense, une émotion palpable, une attirance aussi spontanée que l’on sent que la musique est recherchée, pensée jusqu’au moindre détail, avec une grande place au souffle de l’instrument et aux vibrations des cordes. V. Fara