Le Dernier Jour d'un(e) condamné(e)

SPECTACLE REFERENCE PAR L'ACADEMIE DE PARIS - EDUCATION NATIONALE

Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, … utilisez-la; vous n’aurez pas besoin de la couper.

À quelques heures de son exécution, un condamné rédige ses mémoires : son procès, sa détention, ses réflexions angoissées. Plaidoyer contre la peine de mort, Hugo livre un récit poignant, actuel qui pose un questionnement éthique et existentiel :peut-on juger et décider du sort de la vie d’un homme?

Liens vidéos : 

https://vimeo.com/156280580 

https://vimeo.com/156280581  

{C}

CRITIQUES DE PRESSE

LeMonde.fr

Texte fort qui a du ventre, des tripes.

Qui mieux que Lucilla Sebastiani peut mettre en valeur ce texte en chair et en os. Car il faut de l’étoffe pour incarner cette condamnée qui parle de la vie d’une façon si lumineuse.

Impossible d’oublier la prestation de cette comédienne et la mise en scène.

Société des Amis de Victor Hugo

La comédienne, touchante, possède le talent pour transporter le spectateur dans la mélancolie de sa vie passée pour ensuite lui jeter à la figure son indignation.

Dans un respect total du texte, avec une humilité déconcertante et un sens de la mesure impressionnant, la comédienne émeut, bouleverse.

Théâtrorama

Spectacle d’une rare puissance. Lucilla Sebastiani sublime Victor Hugo et livre une renversante performance seule en scène dans un des plus fameux textes de Victor Hugo. Viscéralement habitée par son personnage, elle va nous transporter dans la vie brisée de cette femme.

Une éblouissante réussite.

Rebelles

La conscience humaine brûle de mille passions. La comédienne explore toutes les voies de l'expressivité psychologique. Visage,membres,corps se tordent,s'illuminent,chutent sous la pression de mouvements intérieurs.A l'inhumanité de la peine de mort,la condamnée oppose toute la gamme de l'humanité.

Reg’Arts

Interprétation magistrale, impressionnante.

Véritable maelstrom d’émotions. L’intonation de la voix, le corps tout entier tendu ou affaissé, le regard où l’on voit passer tour à tour l’incompréhension, la colère, la peur, l’indignation, la souffrance, l’espoir et le désespoir.

On est touché au cœur.

LaProvence.com

Le texte de Hugo est incarné par une femme, ce qui lui confère une nouvelle dimension. Lucilla Sebastiani incarne à merveille cette femme en attente qui navigue entre espoir de grâce et détresse, broyée par les rouages d’une justice qu’elle ne comprend pas. Hugo est là, dans toute sa splendeur.

La Vie

Incarnée par l’énergique Lucilla Sebastiani, cette figure anonyme émeut dans son dénuement. La révolte, l’interminable attente d’une révision du procès, l’espoir et la résignation nous sont livrés sans voile, avec tout ce que compte de fragilité et de brutalité l’avancée vers une mort programmée.

Le Rideau Rouge

Interprétation poignante, éblouissante, emprunte d’une sobriété inquiétante, qui submerge de sensations éclaboussantes, vidant le cachot d’une vie désespérante. C’est une femme qui relève le flambeau, éclairant le texte d’une autre intelligence. Avec humanité, son jeu imprègne les murs de pierre.

Figaroscope

Lucilla Sebastiani, habitée par son rôle, est indiscutablement une bonne comédienne. Hugo aborde la vraie question : est-ce que la mort lente qu’impose une prison perpétuelle dont on parle aujourd’hui pour certains criminels et les terroristes n’est finalement pas plus déshumanisante ?

A écouter.