
Betrayal (Trahison) by Harold Pinter
In Betrayal the love affair runs backwards – telling the story of Robert, his wife Emma and his best friend and her lover, Jerry.
Pinter's theatrical device of revealing the progress of an illicit love affair in reverse, from epilogue to prelude, slyly forewarns us of every deceit and makes us privy to the secret thoughts of the deceits that lie behind the prattle of social chitchat. It is Pinter at his trenchant best with every word having its special place and significance. And the three stars slip each work into its appointed place with all the seeing nonchalance of the media people they portray, who have learned all the arts of gracious living and abandoned the old-fashioned virtues of honesty and chastity. Every casual glance, every hint of a nervous twitch, every overemphasized attempt at face saving humour comes over as a secret to be shared with the viewer who knows the score.
La pièce :
Le procédé théâtral utilisé ici par Pinter consiste à nous révéler la progression d’une relation adultère à rebours, depuis son épilogue jusqu’à son prélude, à travers une histoire d’amour entre 3 protagonistes : Robert, sa femme Emma et Jerry, meilleur ami de Robert, et amant d’Emma.
Il nous laisse entrevoir avec finesse chaque tromperie et les pensées secrètes sur lesquelles elles reposent, parées des attributs d’un bavardage mondain. Nous avons ici affaire au meilleur de Pinter, plus acéré que jamais, où chaque mot a une place et une signification précises. Et les trois comédiens de les glisser à leur place définie, avec l’ostensible nonchalance du monde des médias dont ils font le portrait, milieu où l’on maîtrise tout un art de vivre élégant, oubliant les vertus démodées de la chasteté et de l’honnêteté.
Le moindre regard dérobé, la moindre crispation nerveuse, chaque tentative désespérée de sauver la face avec humour est révélée au spectateur qui, lui, connaît le dénouement.
Pinter's theatrical device of revealing the progress of an illicit love affair in reverse, from epilogue to prelude, slyly forewarns us of every deceit and makes us privy to the secret thoughts of the deceits that lie behind the prattle of social chitchat. It is Pinter at his trenchant best with every word having its special place and significance. And the three stars slip each work into its appointed place with all the seeing nonchalance of the media people they portray, who have learned all the arts of gracious living and abandoned the old-fashioned virtues of honesty and chastity. Every casual glance, every hint of a nervous twitch, every overemphasized attempt at face saving humour comes over as a secret to be shared with the viewer who knows the score.
La pièce :
Le procédé théâtral utilisé ici par Pinter consiste à nous révéler la progression d’une relation adultère à rebours, depuis son épilogue jusqu’à son prélude, à travers une histoire d’amour entre 3 protagonistes : Robert, sa femme Emma et Jerry, meilleur ami de Robert, et amant d’Emma.
Il nous laisse entrevoir avec finesse chaque tromperie et les pensées secrètes sur lesquelles elles reposent, parées des attributs d’un bavardage mondain. Nous avons ici affaire au meilleur de Pinter, plus acéré que jamais, où chaque mot a une place et une signification précises. Et les trois comédiens de les glisser à leur place définie, avec l’ostensible nonchalance du monde des médias dont ils font le portrait, milieu où l’on maîtrise tout un art de vivre élégant, oubliant les vertus démodées de la chasteté et de l’honnêteté.
Le moindre regard dérobé, la moindre crispation nerveuse, chaque tentative désespérée de sauver la face avec humour est révélée au spectateur qui, lui, connaît le dénouement.