Molly ou l’Odyssée d’une femme
Par la voix de Molly, James Joyce nous donne à entendre une des plus belles déclarations d'amour qui met un point final à son grand oeuvre: ULYSSE.
2h45 du matin, Dublin le 16 Juin 1904, Molly Bloom ne parvient pas à trouver le sommeil et s'échappe du lit où son mari, à peine rentré, s'est endormi. Elle évoque au cœur de la nuit, ses amours, ses amants, ses désirs, ses fantômes...Drôlement provocante, libre et irrévérencieuse dans ses révoltes, la voix sulfureuse de Molly résonne encore aujourd'hui.
Ils en parlent...
Dernier Chapitre d'Ulysse, le chef-d' œuvre de Joyce. L'auteur, par la pensée, a osé et réussi à se frayer un chemin dans un esprit féminin. Molly Bloom, l' épouse de Léopold Bloom, passe en revue toute son existence, Hélène Arié incarne cette femme désirable, capable de sublimes fulgurances poétiques. Sublime, oui, sublime car Molly dit "oui" à la vie!
Une superbe interprétation ! James joyce demeure incontestablement un auteur féministe, transgressif pour le début du 20eme siècle mais parfaitement dans le ton du 21ème siècle !
Il ronfle à côté, elle en profite pour s'interroger sur cet étrange animal qu'est l'homme, on se laisse porter par le flot ininterrompu de ces sensations, descriptions plus que réalistes de l'expression du désir brut entremêlées de piété désopilante, qu'Helene Arié met magnifiquement en œuvre.
TT- Hélène Arié est Molly, imaginée par James joyce. La comédienne se glisse avec finesse dans la peau de ce personnage hautement intelligent, cinglant, capable aussi d'aimer sans compter. La langue est parfois crue, Molly s'exprime sans retenue aucune. Hélène Arié, elle, est grandiose.
Helene Arié est Molly, triviale et lyrique, sulfureuse comme une sorcière, innocente comme une enfant: Elle est la Penelope de l'Ulysse de Joyce. Sublime comédienne, qui plonge dans le texte et en dompte le courant; remarquable intelligence de la mise en scène : magnétique !
L'humour chez Joyce comme chez Beckett ( qu'il a influencé) est parfois trash. Hélène Arié qui a réalisé l'adaptation nous fait partager cette nuit du 16 Juin 1904, telle que l'a écrite Joyce et nous restitue avec élégance cette femme...parmi d'autres femmes...une féministe avant la lettre.
Toute étourdie de ne pas trouver le sommeil, Elle en profite pour nous conter des merveilles qu'à l'époque, on susurrait à l'oreille, avec ferveur, intensément, dans une interprétation envahie de grâce. Texte d'une actualité fraîche et mordante.
Molly ou l'odyssée d'une femme : la délicatesse d'Hélène Arié, le monument de James Joyce, une mise en scène au cordeau d'Hélène Arié et Antony Cochin. Quand résonne le cri final, le spectateur a vu le texte de James Joyce prendre un relief inattendu. Un grand moment de théâtre.
Hélène Arié a traduit, adapté et mis en scène avec Antony Cochin, le texte de Joyce. Il faudrait vraiment n'avoir aucune sensibilité pour ne pas saisir que cette heure est un moment exceptionnel de théâtre, quelque chose qui restera inoubliable pour les privilégiés qui l'auront vécu.
Hélène Arié impressionnante dans le monologue de Molly Bloom. C'est ce monologue qui conclut Ulysse de James Joyce, qu'Hélène Arié a choisi d'adapter, de mettre en scène et d'interpréter. Elle ne dit pas ce texte, elle l'incorpore; sa parole coule, sans filtre, toujours vraie et forte.
Molly d'après Ulysse de J.Joyce s'avère d'un grand réalisme répondant aux accents de notre société moderne. L'interprétation magistrale d'Hélène Arié est saisissante. Elle théâtralise cette oeuvre irrévérencieuse, transgressive et avant-gardiste pour l'époque en un objet théâtral empreint de poésie.
C'est à Molly Bloom qu'il revient de refermer l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature, Ulysse de James Joyce. Huit phrases dénuées de ponctuation. Hélène Arié reprend avec bonheur le monologue de cette figure tutélaire de l'écrivain. Une petite musique de liberté qui concerne toutes les femmes.
"Molly", le dernier chapitre de Ulysse de James Joyce. La traduction et l'interprétation d' Arié, nous submerge comme une puissante vague de la Mer d’Irlande. Une exploration poignante et drôle de l'univers féminin. Hélène Arié et Antony Cochin nous offrent une expérience inoubliable et subversive.
" Molly" le sous-titre " l'Odyssée d'une femme", fait signe vers le mythique roman de James Joyce: Ulysse. Monologue terminal de cet ouvrage interdit en GB et aux USA jusqu'en 1934. Il faut vraiment rendre grâce à Hélène Arié et à Antony Cochin de nous donner accès à ce fragment de l'Ulysse de Joyce.
SELECTION COUP DE COEUR de GILLES COSTAZ
" LE MASQUE ET LA PLUME" Avignon 2018
"Bouleversante traversée de l'univers féminin, à la fois poignante et drôle." Précipitez-vous!" CATHERINE ROBERT
"Avec une audace parfaitement maîtrisée, Hélène Arié et Antony Cochin présentent "Molly ou l'Odyssée d'une femme". Une vraie réussite qui aurait comblé Joyce. Cette nuit d'insomnie donne l'envie irrésistible de se replonger dans le roman originel." JEAN-LOUIS CHALES
"Sans hausser le ton, dans une innocence charmeuse et charmée, l'heure trouble que nous propose Hélène Arié tout en courbes et en nuances, c'est un pastel qui, dans ses couleurs feutrées, à la force d'un grand tableau."
Gilles Costaz
Hélène Arié, par les mots soufflés par Joyce, parle du plaisir masculin et féminin. L'art d'Ulysse est un amour de la vie puisque Joyce place dans la bouche de Molly à la fin de son Odyssée contemporaine, le mot le plus simple, le plus engageant qui soit: OUI, par une comédienne au sommet de son art.
- Du 20 mai au 2 juillet 2024
- Les lundis et mardis à 21h
- Genre : Théâtre contemporain - tout public à partir de 15 ans
- Durée : 1h00
- Tarif plein : 25 €
- Tarif réduit * : 18 €
- * pour les moins de 26 ans, étudiants, plus de 65 ans, habitants du 4ème arrondissement, demandeurs d'emploi, intermittents du spectacle, associations et groupes de 10 personnes minimum, sur présentation d'un justificatif
- Auteur : James Joyce, traduction et adaptation : Hélène Arié
- Mise en scène : Hélène Arié et Antony Cochin
- Avec : Hélène Arié