Fin de partie

« Réfléchissez, réfléchissez …. Vous êtes sur terre, c’est sans remède ! » 

Aveugle et cloué à son fauteuil, Hamm n’a d’autre jeu que tyranniser son esclave Clov. 

Près d’eux, ses parents n’en finissent pas d’interroger leurs souvenirs. 

Un univers lugubre où l’absurdité et la vanité de notre monde sont si éloquemment mis à nu qu’à la fin du spectacle on se sent comme exorcisé. 

 
 

Ils en parlent...

direction de la culture en seine St Denis.
Fin de partie » comme  un boomerang.(...) La mise en scène de Jean-Claude Sachot est remarquable de sobriété et de justesse, l‘ensemble traduit comme l‘aurait sans doute souhaité Samuel Beckett lui-même, cette fin de monde annoncée (...) que nul ne veut entendre.
Le texte de Beckett est sublimé par des acteurs complètement pénétrés par cette farce tragique qui met en scène le dessein fatale de la vie [...} Du théâtre brillant et intemporel, superbement représenté par la compagnie Toby or Not 
L’interprétation donne ainsi à voir de son excellence tout en se mettant au service du texte, tout comme la mise en scène conjuguant habilement l’absurde, le terrible et le burlesque
Philippe Catoire interprète avec une belle truculence ce Hamm dictateur, pitoyable et émouvant pitoyable et émouvant. Jérôme KEEN exprime remarquablement un CLOV inquiétant, intérieur, qui s’oppose à l’extravagant HAMM . Jérôme Keen exprime remarquablement un Clov inquiétant, intérieur,  Marie Henriau, Nell et Gérard Cheylus, Nagg, comme deux vieux jumeaux dans leurs tonneaux, sont spectaculaires. La mise en scène de Jean-Claude Sachot est juste et saisissante
La pièce de Beckett est superbement servie par une mise en scène et en lumière magistrale
Philippe Catoire  exécute le rôle de Hamm avec excellence ; beaucoup de charisme et une interprétation parfaite. Jérôme Keen porte, sous sa peau, toute la contradiction de l’être et arrive à communiquer tous les états d’âme que Beckett confie à son personnagel. Une superbe présence qui traduit les douleurs nouées et les tentatives rompues
Le texte est bien mis en valeur. Le jeu fait ressortir les différents domaines – de l'intellectuel au charnel, de la fausse rivalité à la vraie pudeur – vers lesquels l'auteur se tourne pour exprimer son monde et la dimension absurde, donc comique, d'icelui [...] On se promène sans cesse entre des ambiances inattendues, philosophiques ou naturalistes. Ce cocktail a quelque chose de fort, étrange et drôle, comme la promenade dans un labyrinthe. La surprise est toujours là, intimement mêlée à des répétitions, et mène régulièrement à une vue absurde ou furtivement drôle de l'existence.  28 janvier 2015  
Ainsi, Philippe Catoire donne meilleur de lui-même. Il est impressionnant. Hamm devient alors un clown tragique, cabotin, qui, derrière sa cruauté, cache sa peur de mourir. De sa démarche claudicante, le dos tordu, portant sur lui à la fois la misère de sa condition et l’espoir de s’en sortir, Jérôme Keen, épatant, incarne un Clov désarmant. 11 février 2015  
Ce qui donne de la force au spectacle plongé dans la noirceur de l’absurde, le rend sensiblement différent des autres Fin de partie qu’on a pu voir, c’est une forme de clarté et d’énergie qui se dégage du jeu des comédiens. Il n’y a pas là le timbre atone qu’on entend souvent dans l’interprétation des textes de Beckett. 
Ce qui donne de la force au spectacle plongé dans la noirceur de l’absurde, le rend sensiblement différent des autres Fin de partie qu’on a pu voir, c’est une forme de clarté et d’énergie qui se dégage du jeu des comédiens. Il n’y a pas là le timbre atone qu’on entend souvent dans l’interprétation des textes de Beckett. 
Samuel Beckett continuera longtemps de déranger. Il faut aller voir ce formidable spectacle qui désintoxique de la prétendue réalité.  Jean-Claude Sachot opte pour le registre de la tragi-comédie et force est de constater que cela fonctionne bien, pour le meilleur et pour le rire. Avec une direction d’acteurs au cordeau et une distribution émérite, il donne à (ré)entendre Beckett – 28 mars 2014   
Pièce d’attente & de ressassement, elle ouvre des gouffres sous les pieds des personnages (& les nôtres) Une seule solution pour le spectateur, rire les dents serrées, attentif au travail remarquable du metteur en scène et des acteurs car c’est une pièce d’acteurs : faute d’une continuité psychologique (et logique) habituelle, c’est à chacun d’inventer
  • Du 19 mai au 11 juin 2019
  • Les dimanches à 18h, lundis à 19h30 et mardis à 21h30
  • Durée : 1h35
  • Tarif plein : 25 €
  • Tarif réduit * : 15 €
  • * pour les moins de 26 ans, étudiants, plus de 65 ans, habitants du 4ème arrondissement, demandeurs d'emploi, intermittents du spectacle, associations et groupes de 10 personnes minimum, sur présentation d'un justificatif
  • Auteur : Samuel Beckett
  • Mise en scène : Jean-Claude Sachot
  • Distribution : Philippe Catoire, Gérard Cheylus, Marie Henriau, Jérôme Keen
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